COMMENT CHOISIR CE QUE JE DOIS AUTOMATISER ?

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            Vous êtes prêt à passer à l’automatisation de vos tests fonctionnels ? Oui, mais avant de vous lancer, sachez qu’il n’est pas nécessaire de tout automatiser. Dès lors, quels sont les tests à privilégier ?

            Se lancer dans une démarche d’automatisation des tests est sans conteste un investissement sur le long terme, à condition d’y réfléchir en amont et de faire une sélection. Il n’est pas utile de tout automatiser et il ne faut d’ailleurs pas tout automatiser. Car dans la réalité, les tests automatisés, bien que plutôt aboutis, ne se suffisent pas à eux-mêmes pour apporter une évaluation complète et pertinente d’une application. Il est nécessaire de combiner les tests manuels et automatisés pour assurer la qualité des développements des applications web ou mobile et obtenir ainsi un retour sur investissement optimal. Mais comment savoir quels tests laisser en exécution manuelle et quels tests passer en automatique ? En réfléchissant à quatre critères, que sont la fréquence, la criticité, la couverture et la complexité. 

            1. Fréquence :

            Il est indispensable d’automatiser les tests les plus récurrents et les plus répétitifs, c’est-à-dire les tests qui vont être exécutés à chaque déploiement. Il s’agit en général des tests de non-régression et des tests d’acceptation. La question à se poser : quand je livre mon application, qu’est-ce que je dois tester à chaque fois ? Les tests qui reviennent le plus souvent sont ceux qu’il faut automatiser en priorité pour gagner du temps de façon considérable.

            2. Criticité : 

            Il est pertinent de cibler les tests fonctionnels qui concernent les parcours et les fonctionnalités critiques, c’est-à-dire ceux qui ont un enjeu pour l’entreprise, qu’il soit financier, juridique ou d’image. Par exemple, dans le cas d’un site e-commerce, si une page de paiement ne fonctionne pas, l’utilisateur ne pourra pas finaliser son achat et cela aura un impact direct sur le chiffre d’affaires de l’entreprise. Le ROI est donc plus important dans ce cas particulier.

            Page d'erreur sur un site e-commerce

            3. Couverture : 

            Il faut également penser à la couverture des tests, qui est de plus en plus large avec la multiplication des canaux. S’il faut mener des tests sur plusieurs navigateurs (Chrome, Firefox, Safari, IE), sur plusieurs devices (smartphone, tablette, ordinateur), cela fait vite monter le nombre d’exécutions à réaliser et l’automatisation peut apporter un gain de temps considérable. 

            4. Complexité : 

            Certains tests sont plus difficiles à automatiser que d’autres, car ils se révèlent complexes techniquement, avec beaucoup d’actions à réaliser, et cela demande donc plus de temps à développer, mais aussi à maintenir. Le plus souvent, quand on démarre en automatisation, il vaut mieux privilégier les tests simples et rapides à exécuter, qui permettent d’identifier les bugs critiques rapidement. Cela n’empêche pas d’automatiser par la suite des cas plus complexe qui utiliseront les cas déjà existants pour générer des parcours plus longs et spécifiques.

            Au contraire, certains tests ne conviennent pas à l’automatisation, comme ceux qui concernent des fonctionnalités évolutives, mais cela sera le sujet d’un prochain article…

             

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